March entering Vienna

March entering Vienna
Civil March for Aleppo entering Vienna

Monday, January 2, 2017

Jour 3 / un jour de marche, comment ça marche ?

Après une nuit passée dans un vestiaire de gymnase, sur le dur mais à l'abri des intempéries, il faut sortir du sac de couchage vers 7h00 et refaire son sac à dos pour la journée. L'équipe de Civil March for Aleppo http://civilmarch.org/fr/ organise un petit déjeuner devant le local municipal, local généreusement mis à la disposition des marcheurs par le maire du village. Rendez-vous est donné aux participants à 9h00 sur la place du marché. De nouveaux venus se joignent à la marche tandis que d'autres la quitteront le soir même. Turn-over des bonnes âmes qui rejoignent l'essaim des indignés. Et puis la marche commence précédée par un petit cérémonial fraternel entre les participants du jour. Encadrée par deux voitures de police qui assurent leur sécurité, le petit groupe entame les 25 km qui le séparent de la prochaine destination. La journée passe très vite. Chacun va tantôt d'un marcheur à l'autre pour échanger quelques mots, tantôt solitaire pour méditer sur la douleur de ses orteils. L'équipe organisatrice précède le petit groupe de marcheurs avec une camionnette remplie de victuailles offertes par des sympathisants. Vers 14h, la pause déjeuner. Sur une aire de parking la plupart du temps. Et l'air y est frais. Le marcheur à la fâcheuse habitude de se refroidir plus vite qu'il ne se réchauffe. Le sexe en réunion n'étant pas toléré sur les aires de parking, la seule façon de ne pas tous finir gelé est de reprendre la route dans les meilleurs délais. Après une tasse de thé, quelques tartines de pain et autre barres chocolatées vite avalés, la troupe reprend la route. parfois, des réfugiés viennent témoigner de leur solidarité. Hier, des syriens, aujourd'hui des afghans.
Le périple du jour se termine vers 16h, sur la place du village, lorsque la nuit commence à tomber. Et nous voici dans un nouveau gymnase, toujours propre et soigné. Ce soir, lundi 2 janvier, pour la première fois, nous avons droit à des matelas. Le rêve.

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